DE BUHAN ARCHITECTURE ENVIRONNEMENTALE

DESCRIPTION

L’ensemble immobilier existant était constitué de deux bâtiments distincts par leur  architecture, leur structure et leur hauteur, ainsi que d’une galerie de carrières :

Côté Seine (rue Troyon), un immeuble moderne des années 1970-1975, encastré dans le coteau, et côté jardin et coteau, une Orangerie se développait sur 2 niveaux.

L’utilisateur final ayant été le maître d’ouvrage délégué de l’opération, et ayant dans le cadre de ses activités une forte implication dans le développement durable, a souhaité réalisé cette opération selon une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE®).

Le projet de restructuration a été élaboré de façon à valoriser les m2 existants (localisation, exposition), à mettre en valeur l’Orangerie, et à réaliser un immeuble de bureaux sobre, le budget de l’ensemble étant grevé par des sujétions techniques dues aux reprises de structure, à la construction en zone inondable, et à la présence de carrières.

La SHON bureaux initiale du rez-de-chaussée côté Seine a été convertie en parking pour satisfaire à la recommandation du Service de la Navigation de la Seine, et réutilisée  pour la création d’une surface de bureaux équivalente en R+3, et en extensions de part et d’autre du bâtiment bureaux existant.

L’extension Sud du bâtiment se retourne en arc de cercle vers le coteau, préservant au maximum les vues sur la seine, et donnant ainsi son caractère architectural à l’immeuble.

Pour satisfaire l’intégration du bâtiment dans un site boisé, une toiture galbée revêtue de Zinc bilaqué ton vert cuivre  a été  orientée vers la Seine, épousant la pente du coteau.

L’Orangerie a été entièrement rénovée et ses façades mises en couleur. Elle constitue un élément fort du projet, accueillant au rez de chaussée le hall d’entrée et la cafeteria, et au premier étage des salons de réception, prolongés par une large terrasse en pied du coteau boisé, agrémentée d’un jardin.

Sont à souligner en particulier les dispositions prises :

-         en matière d’économies des ressources qui ont conduit à optimiser les constructions existantes plutôt que de procéder à une opération de démolition-reconstruction,

-         en matière de performance acoustique et de traitement de l’air pour palier aux nuisances de la voie départementale sur berge qui longe le bâtiment,

-         pour la préservation des espaces verts remarquables existant,

-         pour que le parking en sous sol serve de bassin d’expansion des crues.